Citation du maintenant


" Книга - друг челавека. " (Livre - ami de l'Homme)

- Proverbe Russe

2 déc. 2010

Liberté vs. obligations. (ainsi que crime et châtiment)

L'embarras du choix... ?
       Je l'ai déjà dit, j'aime l'Université. J'aime les portes qu'elle ouvre. J'aime le côté social qu'elle comporte. J'aime l'interaction intellectuelle qui en constitue la base. J'aime la liberté qu'elle apporte.

       La liberté. Mouais. Sauf dans un domaine.

       Choisir quels livres je lis.

       Quand je suis à l'Université, je perds la liberté de lire ce que je veux quand je veux. Si je suis chanceux, les livres à lire sont intéressants - c'est souvent le cas, en fait. Mais même quand les livres sont intéressants, ce n'est jamais la même chose que d'avoir la liberté de choisir sa prochaine lecture, que d'avoir la liberté de passer 20 minutes devant les tablettes de sa bibliothèque pour bien savourer le moment du choix du livre qui va habiter nos temps libres pour les prochains jours. Parfois plus que les temps libres d'ailleurs : d'la marde la lavage, moé je lis.

       Au début de la présente session, j'ai non seulement eu à renoncer à ma liberté de choix de lecture, mais j'ai même été obligé d'abandonner une lecture entamée. Il s'agissait de L'immortalité, de Milan Kundera. Abandonner un livre en cours de lecture? Et un Kundera en plus! Je vois d'ici quelques-unes de mes connaissances se scandaliser à cette idée - vous vous reconnaissez, si vous lisez ceci. Oui, lapidez-moi. Je le mérite.

Fyodor Dostoïevski
       Donc, la liberté du choix de livre. Pour la première fois depuis septembre, ce soir, j'ai eu cette liberté. L'élu : Les carnets de la maison morte, de mon vieux Dostoïevski. Vous comprendrez que ce serait ignoble de ma part que de retourner directement à L'immortalité de Kundera, un livre abandonné en milieu de parcours. Non seulement je dois venir à terme avec ce crime littéraire que j'ai commis (j'ai de la difficulté à me convaincre d'abandonner la lecture d'un livre que je trouve ennuyant, c'est pour moi une question de respect, à la fois envers l'œuvre, l'auteur et moi-même) mais je dois également attendre d'être dans le bon mood pour replonger dans le bouquin en question.

       Je termine donc ce billet en offrant mes plus sincères excuses aux auteurs dont j'ai abandonné une œuvre en cours route :  Franz Kafka, Milan Kundera, Mary Shelley, Léon Tolstoï, et j'en oublie surement.
      

2 commentaires:

  1. Moi j'amène mon livre quand je vais faire mon lavage lol, rendre l'utile a l'agéable ...

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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