Eh bien, malgré une journée entière (de 10h jusqu'à 20h - sérieusement) passée le nez dans mes bouquins de Russe, j'ai réussi à trouver le jus nécessaire pour terminer le premier jet d'une nouvelle débutée en janvier. Je suis surpris d'avoir eu cet élan d'écriture en une telle soirée.
Uapishka, les Monts-Groulx, dans Manicouagan |
Le monde familier de l'écriture et de la lecture, que j'ai pratiquement cessé d'habiter depuis les débuts de mon apprentissage de la langue Russe, me fait à nouveau de l'oeil, me semble à nouveau invitant. La satisfaction d'avoir terminé un premier jet ce soir y est certainement pour quelque chose. Une semaine de révision et ce sera la soumission. À qui? J'en sais encore rien.
Et puis un autre projet de texte revient me hanter. J'avais pris en note quelques détails durant un cours de ma session de l'automne dernier et je suis retombé par hasard sur ce bout de papier, que j'avais complètement oublié. Ça m'inspire et j'ai l'impression que ça vient de quelqu'un d'autre - ça mène à une étrange culpabilité satisfaite. L'impression de voler des idées à un moi-même maintenant disparu. Un espèce de double qui a dormi un peu trop longtemps et qui commence maintenant à s'agiter.
Ou bien peut-être qu'il ne fait que parler dans son sommeil.